Je n'avais pas souffert d'insomnie depuis des années et cet état venait tout juste de refaire surface. J'évitais tout ce qui me rappelait mon chez moi, jusqu'à mon retour. Jusque là, tout m'avait sembler correct. J'avais pensé que tout rentrerait dans l'ordre avant de partir, mais je m'étais fais de fausses pensées. Je ne pouvais pas m'arrêter de penser à l'unique femme qui comblait mes jours comme mes nuits. Elle me manquait encore plus que ma mère et malgré tout, je continuais de songer à mon retour. J'avais finalement passé huit mois loin d'elle. Je me reprochais de ne pas être assez présent pour elle. On m'avait souvent étiqueté comme monstre et ces derniers joues, je n'avais pas pu m'empêcher de réellement le penser. Étais-je ce qu'on m'avait fait croire toutes ces années? Je somnolais dans l'autobus pour mon retour, mais pas assez pour reprendre des forces. J'avais beau avoir pris des Advil pour mieux dormir, mais aucun changement ne s'y ajouta. J'étais toujours le même homme fatigué et qui n'attendait qu'une chose: rentrer chez lui. Or, au bout de deux jours, j'avais enfin réussi à retrouver mon chemin vers la maison. Je marchais en direction de l'appartement, à bout de force et le cœur battant à la fois. Qu'allait-elle dire lorsqu'elle s'apercevrait de mon retour? Je montais les deux paliers qui m'éloignais de mon chez moi, puis inspirais profondément. Je devais prendre mon courage à deux mains et bien évidemment, faire mon possible pour qu'elle accepte les excuses que je devais lui procurer. Je toquais et à l'instant même où la porte s'ouvrait, tout ce que j'aperçu, ce fut un nouveau ventre. Elle avait grossit. Était-elle enceinte de moi ou d'un autre homme? Bébé, pardonne-moi. Elle devenue blême, me faisant légèrement paniqué. Si elle s'évanouissait, ce serait sans doute de ma faute. Puis, un sourire parcouru ses lèvres, tout en m'en procurant également un. Quelques larmes se formèrent au creux de ses paupières inférieurs. Elles glissèrent le long de ses joues, mais je fus assez vite pour attraper le tout. J'aurai dû prévenir avant mon retour, mais je ne pouvais pas attendre. Embrasse-moi. J'avais une terrible envie de sentir son corps contre le miens, à nouveau. Sidjay m'avait terriblement manqué durant tous les mois passés sans elle.

Ces mois m'avaient paru les plus longs de ma vie, sachant que ma femme m'attendait. Elle avait l'espoir de me retrouver vivant, et non mort. Je savais qu'en m'enrôlant dans l'armée, tout ce que j'avais accumulé pouvait s'effondrer sous mes pieds. J'avais espérer de ne pas faire comme mon oncle et tout laisser tomber. Il ne l'avait pas voulu. Je n'en avais pas plus envie. Je préférais retourné chez moi, même si je souffrais désormais d'insomnie. Sidjay n'allait pas me blâmer, elle allait plutôt apprécier mon retour à la maison. Je m'étais pointé à l'appartement comme j'avais déjà prévu, mais ses larmes n'avaient pas pu s'empêcher de couler. Je m'empressais d'essuyer le tout, en profitant pour sentir son odeur. Elle portait le même parfum depuis notre rencontre, celui qui faisait en sorte qu'elle soit désiré par les hommes. J'avais fais la plus belle rencontre de ma vie et ma mère pourrait approuvé sans même y penser. Je me doutais qu'elle allait prendre l'initiative de me demander la cause de mon départ, mais je n'avais pas osé briser ce moment. Elle avait besoin qu'on la rassure parce que tout au fond de son cœur, la brunette désirait me revoir. Sidjay ne voudrait plus que je quittes, cette dernière avait envie de me voir à chaque jour comme auparavant. Elle voulait revoir toutes ses nuits passées à mes côtés, collés contre mon corps chaud et toutes ses journées passés à se chamailler pour aucune raison. Je ressentais la même envie qu'elle, mais lorsque je recevrais le même appel répétitif, je devrais partir à nouveau. Je voulais pas que tu m'imagines mort. J'avais mes propres raisons de refuser de tout lui dire. Qui l'aurait rassuré pendant tout ce temps? Si j'avais pris le temps de tout lui dire, elle aurait eu des pensées négatives. Elle n'aurait pas voulu me laisser partir, tout comme à mon départ. Or, je devais le faire pour mon pays et également pour nous. Je sais, bébé et j'en suis désolé, crois-moi. Ses lèvres sur les miennes m'avaient procuré des papillons dans le ventre. Ce baiser d'adieu me revint en mémoire. Comment avais-je pu lui faire ça? Je tenais tellement à elle et désormais, Sidjay me considérait comme un lâche. J'avais peut-être conquit son cœur, mais plus le temps avançait, plus je perdais sa confiance à petit feu. Je voulais profité de chaque instant à ses côtés et rattrapé le temps perdu à l'autre bout du globe. Lorsqu'elle fut enfin confortablement assise sur le canapé, je portais un peu plus attention à ce ventre rempli d'un bébé qui ensoleillerait notre vie entière. Je suis... Papa? Oh mon dieu! Je vais être papa! Elle m'aida a touché délicatement son ventre. C'était bien le fruit de notre amour. Le notre. Même si j'étais un homme, quelques larmes remontèrent à la surface, me faisant submerger. À l'aide de ma main libre, j'essuyais celle-ci, puis je m'abaissais à la hauteur du ventre de ma femme, comblé. Coucou, toi. Papa est rentré à la maison. J'émis un petit rire, relevant les yeux vers Sidjay qui avait presque les larmes aux yeux, elle aussi. Je relevais son chandail, puis déposais un baiser sur sa bedaine. Un petit sourire illumina mon regard attendrit devant ce nouveau bonheur qui nous attendait.

Je n'avais pas besoin de grand chose pour survivre dans ce monde rempli d'insécurité. J'étais sans doute le seul garçon qui essayait d'être heureux malgré sa pitoyable vie ordinaire. Petit, ma mère m'avait démontré que nous n'avions besoin que de peu pour être une personne comblé. Tout ce qu'il fallait, c'était de fournir de l'amour à tous les gens qui nous entourait. Je faisais mon possible, même si parfois, je n'étais pas le meilleur là-dedans. Ça m'arrivait de faire quelques bêtises et d'ensuite avoir une dispute avec Sidjay, mais nous ne pouvions pas resté fâché longtemps l'un contre l'autre. Nos sentiments étaient beaucoup trop fort pour se laisser pendant trop longtemps. Or, j'avais eu la preuve que partir sans laisser de trace pouvait blessé les gens qui nous entourait. J'en avais eu moi-même le malheur de le découvrir pendant mon séjour avec l'armée en Afghanistan. J'avais cependant une bonne nouvelle: j'étais rentré au bercail pour de bon. Jusqu'à ce qu'un nouvel appel m'empêche d'être présent pendant longtemps. Avec l'aide de mon index, je relevais sa tête pour qu'elle plonge ses jolis yeux dans les miens. Il ne fallait pas t'inquiété. Je serais revenu tôt ou tard. Je ne partirais pas sans toi et tu le sais. Sauf pour l'armée. Même si le temps avait durement passé, la brunette restait tout aussi tendre. Elle me faisait tout aussi fondre que la première fois où je l'avais rencontré. J'étais tombé follement amoureux d'une fille fantastique et désormais, nous pouvions enfin commencer à penser enfin à nous deux. Nous allions pouvoir évolué un peu, pendant que j'étais encore à la maison. Ça n'arrivera pas, je t'ai assez fais souffrir comme ça. Tu mérites beaucoup mieux qu'une vie semblable. Je caressais tendrement son bras, n'étant plus capable de décrocher mon regard du sien. Je remontais jusqu'à son visage, puis déposais un doux baiser sur ses lèvres. Elle était toujours aussi belle qu'à mon départ. Je crois qu'elle devait être encore plus magnifique, surtout à cause de sa petite bedaine qui portait notre enfant. J'avais besoin de recevoir tout l'affection que je n'avais pas eu, mais je devais également lui en donner. Je n'avais même pas eu la possibilité de suivre sa grossesse. Je ne pouvais pas me le pardonner. C'était égoïste de ma part de ne pas lui donner de nouvelles. Je ne lui avais même pas écris une seule lettre, même si j'étais à l'autre bout du monde. J'espère être un bon papa, mais également un meilleur mari. Je veux rendre ma famille heureuse. Cette histoire m'avait valu quelques larmes, surtout lorsqu'on m'annonça que j'allais être père d'une petite fille. J'étais sans doute le garçon le plus heureux sur cette planète, en ce moment même. Je déposais un nouveau baiser sur son ventre. J'avais déjà une énorme obsession pour le bébé et il n'était même pas encore sortie. Je n'avais pas doute: je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour être le meilleur papa et mari du monde entier. Je sens que ça va me coûter cher de cadeau de Noël ! Sidjay sembla choqué de ce que je venais de dire, mais elle n'était pas blessé par ma remarque. Je pouffais de rire, puis lui fis un clin d'œil. Je donnais quelques bisous à répétition sur son ventre, puis je caressais tendrement la peau de ma femme. Lorsque soudain, à l'intérieur, notre petit être bougea un peu. Je relevais les yeux vers la brunette, émerveillé de ce phénomène qui se produisait sous mon regard de gamin. Je passais une main dans mes cheveux qui était retenu par du gel. Je vais prendre une douche et défaire mes valises. Je sais à quel point tu détestes qu'on laisse des sacs dans l'entrée. Oh... et ne t'en fais pas. Je ne partirais pas cette fois. Je remarquais qu'elle ne comprenait pas ma remarque d'un nouveau départ. Je me mordis la lèvre inférieur et fixais le sol pendant quelques instants. Les mains dans les poches, je relevais la tête tout aussi heureux. J'ai l'intention de rester pour longtemps cette fois. Je lui fis un clin d'œil, puis quittais la pièce pour prendre une bonne douche.

Je trouvais que le père de ma copine était vraiment affreux. Qui avait réellement le cœur de lever une main sur sa propre fille? S'il ne pouvait pas se satisfaire seul, il y avait toujours Gisèle. J'avais subis des négligences semblables, mais de la part de mes camarades parce qu'ils n'étaient pas capable de m'accepter. Je savais ce que causait cet énorme vide à l'intérieur de nous. J'avais essayé de sauver Sidjay des griffes de son père pour qu'elle reprenne confiance en elle. J'en avais assez qu'on s'en prenne à l'amour de ma vie. Si quelqu'un oserait lui faire mal un jour, je n'hésiterais pas une seconde a utilisé les poings. J'irais même sans problème combattre pour elle, jusqu'au péril de ma propre vie. C'était l'une des seules merveilles qui me restait en plus de ma mère et je n'avais envie de perdre ni l'une, ni l'autre. J'avais déjà perdu mon oncle et ce n'était pas prêt de recommencer. Il n'y avait aucune chance qu'on me retrouve pour mort. J'avais ma bonne étoile qui veillait sur moi et elle est ici, devant moi. J'étais devenue différent lorsque j'avais rencontré la brunette. J'avais envie de changer et devenir la personne que je voulais réellement être. J'en avais marre d'être le parfait cliché de tout le monde et des films. Ce qui était mignon, c'est qu'elle m'avait accepté en dragueur comme un garçon doux et tendre. J'avais plusieurs facettes et ça ne semblait pas lui déranger. Ce sera une petite princesse très heureuse d'avoir un papa et une maman qui s'aime plus que tout. Je frissonnais sous ses petits gestes tendres. C'était une petite habitude chez nous de toujours se caresser gentiment, sans aucune violence. Si je lui faisais mal un jour, je ne me le pardonnerais jamais. Ça en vaudra la peine. Ce sera pour les deux femmes de ma vie. J'avais de plus en plus envie de voir ce petit rayon de soleil arrivé au sein de notre famille. Il manquait quelques chose pour alimenter la flamme qui brûlait entre nous deux. Oui, il y avait toujours cet énorme amour et cette passion, mais il nous manquait un petit plus. Ce bébé allait nous rapprochez encore plus que nous le croyions. Je n'étais pas friand de devoir me lever le soir, au lieu de dormir, mais ça deviendrais une habitude à la longue. Je l'inscrirais dans une équipe si elle en a envie. Ce sera notre petite championne de foot. Je caressais pendant quelques instants son ventre avant de me diriger vers la salle de bain, mais je m'arrêtais lorsqu'elle répondu à ma phrase. Je me retournais en sa direction. Un sourire chatouilla mes lèvres, puis je croisais les bras sur mon torse. Tu veux simplement dire que ça ne te dérange pas d'en voir devant la porte parce que tu sais que je suis à la maison. Je ne pouvais pas m'empêcher de rire lorsqu'elle tira la langue. Elle était adorable. J'aimais tout d'elle. Pour qu'elle me boude un peu, je lui envoyais un baiser volé et je me dirigeais vers la salle de bain. J'enlevais tous mes vêtements en silence, tout en me regardant dans le miroir. Une fois sous l'eau chaude, je relaxais tout en me lavant soigneusement les cheveux et le corps. Quelques minutes passèrent, puis j'eus terminé ma petite toilette. Je mis mes vêtements sales à la corbeille, puis enfilais un boxer noir moulant pour faire plaisir aux yeux de la brunette. Lors de mon retour au salon, je ne pus m'empêcher de m'asseoir et l'attirer contre moi. Colle-toi et ne me laisse plus jusqu'à ce que tu trouves l'appétit. Je te préparerais un bon petit repas, mon bébé. J'avais envie de prendre soin d'elle. Surtout après tout le temps passé loin d'elle.

Ça m'avait fait mal de me rappeler toutes les fois où, moi aussi, j'avais été battu sans pitié. Ce qui m'avait fait souffrir, c'est de voir la fille pour qui j'avais le béguin, vivre une histoire semblable. Je ne pourrais jamais faire une telle chose à ma petite princesse, elle était tout pour moi. Tout comme Sidjay. S'il arrivait quoi que ce soit au deux femmes de ma vie, je ne pourrais pas me le pardonner. Surtout si c'était de ma faute. Je m'en voulais toutefois de ne pas avoir pu vivre la grossesse aux côtés de la brunette, mais une chose était certaine. J'allais tout faire ce qui était en mon pouvoir pour qu'elle oublie le temps où je n'étais pas présent. Je réussirais à faire tout ce que j'aurais dû faire les mois précédents: l'emmener aux échographies, peinturer la chambre, acheter le stock nécessaire, aménager quelques coins pour la petite et bien évidemment, prendre soin de la seule et unique femme de ma vie. J'ai vécu l'enfer. Tu sais, voir l'un des nôtres mourir petit à petit. C'est difficile, mais je le faisais pour mon pays. Tous les jours, c'était de la torture de me dire que peut-être demain, tout serait terminé pour moi. Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour survivre et aider mon pays. Comment est-ce que Sidjay aurait fait si elle serait tombée veuve? J'espérais ne jamais en arriver jusque-là. Elle pourra dire que sa maman est la plus forte du monde entier d'avoir attendu aussi longtemps après son mari. Avec douceur, je caressais le dessous de son menton tout en regardant son regard de braise. Je ne pouvais déjà plus me passer d'elle. Si j'en avais le pouvoir, je resterais enfermé tous les jours à ses côtés, sachant que rien de grave ne pourrait nous arrivez. Je l'aimais plus que ma propre vie, ainsi que notre bébé. Pas de problème. Je ne pris même pas le temps de prévenir que je m'emparais de ses lèvres douces et pulpeuses. Je prolongeais longuement ce baiser, avant de me replacer comme je l'étais au départ. Qui pouvait réellement vivre sans la femme de sa vie? Sans doute, pas moi. Et puis, même si elle refuse, elle sera tout de même notre petite championne. Je fixais intensivement le ventre de ma copine pendant un bon moment, m'imaginant déjà aux côtés d'elles. J'avais besoin de me rassurer et de me dire que je ne partirais pas tout de suite. Elles avaient besoin de moi, comme j'avais besoin d'elles. Nous étions désormais une famille unie et personne ne pourrait nous séparez, même pas mon travail de soldat. Dès mon retour de la douche, je ne pouvais pas m'empêcher de la prendre dans mes bras. J'avais besoin de la sentir contre moi, encore et encore. Quant à toi, tu es encore plus sublime qu'à mon départ. Je n'ai même pas de mot pour décrire comment tu me fais fondre. Je profitais grandement du bénéfice qu'elle m'avait fait en me donnant un baiser sur les lèvres. Plus tard, ... Je regardais le ventre de ma femme, puis sourit. Je me rapprochais de l'oreille de Sidjay et lui mordis un petit peu le lobe, puis continuais ma phrase. Je te ferais un massage du ventre... et peut-être plus? J'avais envie d'elle, mais puisque notre petite princesse était trop petit... Je préférais ne pas le dire à haute voix. On ne sait jamais, les bébés apprennent tellement vite ces temps-ci. Je laissais celle-ci entrelacer nos doigts, ensembles tout en souriant. Je déposais un baiser sur son front. Ces petits plaisirs de la vie m'avaient manqués au plus haut point. Si tu veux, je commencerais la chambre du bébé demain. J'en ai envie. De la main qui m'étais libre, je caressais tendrement son bras.

J'espérais qu'elle ne m'haïsse pas dès mon retour. C'était plutôt mes pensées intrusives qui m'avaient foutu les j'tons. J'avais beau avoir peur, mais un jour, les vagues de la plage auront emportés tout le sable. Or, je ne cesserais pas de l'aimer pour autant. J'étais lié à elle par un simple anneau, mais ça en disait long pour moi. Elle était la fille qui comblait mes journées comme mes soirées. Si Sidjay n'était pas entrée aussi vite dans ma vie, je serais probablement le même garçon qui saute sur tout ce qui bouge. Elle ne le savait pas, mais elle m'avait sauvé aussi. Qu'en serait-il de mon présent si j'étais aussi fêtard qu'avant? J'aurai peut-être terminé seul, sans famille et bien évidemment, sans une vie aussi heureuse que celle que j'avais présentement. Je suis encore plus fier de toi. Tu n'as pas hésité à m'attendre. Je t'en suis reconnaissant. Comment est-ce que j'aurai survécu si elle m'avait abandonné? Je n'étais pas aussi fort psychologiquement qu'elle. C'était Sidjay qui me rendait plus puissant chaque jour. Elle me donnait le courage de me lever tous les jours et d'attaquer cette journée qui m'attendait. L'un sans l'autre, nous étions incapables d'avancer et ça, je le savais pertinemment, tout comme elle. J'ai assez parlé de toi à ma mère lorsqu'on était encore au lycée. Elle s'est habitué et à la longue, elle a réalisé que tu étais celle donc je méritais. C'est pourquoi elle n'a pas bronché pour le mariage. Sidjay, elle te considère comme sa propre fille. Tu sais... Elle n'a jamais eu le bonheur d'élever une petite princesse, mais désormais, maman a la chance d'avoir une belle-fille fantastique qui rend son fils heureux. Je ne pus m'empêcher de hausser les sourcils, puis un sourire éclaira mon visage. Ma mère avait toujours apprécier ma femme, et ce, depuis le premier jour. Cette dernière n'avait jamais eu l'opportunité d'avoir un nouvel enfant. Elle n'avait eu que moi, mais je comblais la case bonheur au grand complet. Celle-ci m'avait souvent raconté que sans moi, elle ne serait sans doute pas à ce stade. Si elle venait souvent rendre visite à la brunette, c'était parce que je lui avais demandé ce service. Je savais que Sidjay aurait besoin de quelqu'un pour l'aider à traverser toute cette histoire. Elle ne sera pas qu'une championne. Ce sera le fruit de notre amour. Je m'étais dépêcher de reprendre ma place à ses côtés, lui faisant profiter de mon torse nu. Elle ne l'avait pas vu depuis des mois et ça devait sans doute lui manquer. Une fois qu'elle fut contre moi, Sidjay bénéficia de mon corps chaud et celle-ci sembla apprécier, tout comme moi d'ailleurs. Peut-être... Malgré que sans ce ventre, tu serais tout aussi magnifique. Je n'ai pas de mot pour te décrire... C'est fou. Son rire me parvint aux oreilles, me faisant littéralement rêver. Ce ne pouvait être qu'un rêve. Je devais sans doute dormir et demain, tout se terminera. J'espérais que ce soit la réalité. J'en avais de besoin. J'ai cru voir sur le tableau des notes que tu allais faire des courses avec ma mère. J'en profiterais pour te surprendre, mais il faut me promettre que tu ne perdras pas les os ! Je touchais son nez du bout de l'index. J'adorais faire ça et Sidjay le savait également. C'est pourquoi désormais, elle ne me disait pas de ne pas le faire. Nous avions évolués ensembles, s'en était presque qu'impossible. Où est-ce que tu... Elle longea le couloir pour se rendre jusqu'à la chambre. Je plissais les paupières, essayant de comprendre désespérément ce qu'elle était en train de faire. La brunette referma un tiroir, du moins, c'est ce que je crus entendre. Puis, elle revint s'installer à mes côtés avec une enveloppe blanche qui semblait rempli de photo. J'amenais ma main à ma bouche, choquée. Je me rapprochais d'elle, passant une main dans son dos, joignant ma main à sa hanche. Bébé... C'est incroyable... Merci. Je lui enlevais l'enveloppe, puis la déposais sur la table basse du salon. Je m'emparais de ses douces lippes, ne pouvant m'empêcher de frisonner. Je descendis ma main jusqu'à son cou, puis rapportais l'autre au même endroit. C'était sans doute l'un des meilleurs retours de toute ma vie. Je veux être à tes côtés jusqu'à mon dernier souffle, Sidjay. Je me relevais debout, puis l'aidais à me suivre tout en agrippant sa main. Je n'avais plus envie de la lâcher. Je l'attirais dehors, puis refermais la porte derrière nous. Quelques lampadaires éclairaient un peu le balcon, nous laissant un peu de lumière. S'il te plaît, danse avec moi. Comme la première fois. Je déposais mes mains sur ses hanches, me rappelant la nuit où j'avais dû partir comme un voleur. J'avais été le pire des imbéciles.